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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 17:11

Le 25 février

Simon Cohen : ( parties civiles individuelles, dont des membres de PJC nina)

«Desmarets veut bien produire un acte de majesté en venant le 10 juin, mais est-il exonéré de venir s'expliquer? Les parties civiles ne méritent-elles pas de poser toutes les questions à Desmarets?»

«Sur la question du groupe plutôt que la filiale: les enquêtes financières s'intéressent aux maisons mères, pourquoi les enquêtes sur la sécurité ne s'y intéresseraient-elles pas aussi? Les enquêtes sur les bandes organisées, les trafics, le travail dissimulé remontent jusqu'au 4 ème degré de sous-traitance. On pourrait le faire pour l'argent et pas pour les hommes?»

«La chose jugée, où? Débat dérobé, enquête tronquée, ça oui !». «Total et Desmarets ont-ils été entendus, confrontés, interrogés ? Non!» Et cet état de fait «à cause de ce postulat selon laquel Grande Paroisse est une personne morale , un organe autonome, indépendant....Or est-ce le cas? »

Emmanuel Ludot (parties civiles individuelles dont des membres de PJC nina)

«Au début d'après-midi, il y a eu des moments difficiles, parce que l'ombre de Total pèse sur cette audience. La plainte de Christophe Léguevaques. est magnifiquement construite.C'est le poison des indemnités à l'amiable qui explique le désordre ».



Le 26 fevrier

Stella Bisseuil (Asso des familles endeuillées)

Total est notre adversaire depuis le début. Le “Nous” de Total est constant depuis le début. Qui a dit “je” dans ce dossier? Personne. Les salariés ont eu tout de suite tout l'appui de Total. Et même quand il y a eu plainte contre X à un moment, c'est Total qui est venu défendre. Total défend même les “X”.

Agnès Caséro (asso des victimes d'AZF)

Cette instruction a un goût d'inachevé.

Topalov (CGT chimie, et UD CGT 31)

Nos associations se sont battues au côté des victimes et ont souhaité voir Total au tribunal. Il n'y a aucun acte d'instruction qui concerne Desmarets. Ele craint donc la fragilité, la confusion, l'incompréhension pour le procès.

Alain Lévy (parties civiles individuelles)

Comprend les attentes des parties civiles qui veulent mettre en cause Total. Mais les conditions ne sont pas remplies pour ce procès. Il y a mise en péril du dossier principal, c'est pourquoi, il demande un report. Il n'y a pas eu d'instruction sur les agissements de Total. Le dossier de GP ne contient strictement rien sur la responsabilité de Total. Si le tribunal joint les dossiers cela signifie qu'on aura l'instruction pendant l'audience. Le dossier principal en sera déstabilisé, d'où une durée de procès prolongée. Les éléments que Total va verser aux dossiers vont rallonger aussi le procès. Ce sont des incidences dramatiques. La non jonction et le renvoi sont particulièrement nécessaires sinon comment va-t-on faire entrer de nouveaux témoins? Le risque majeur, c'est qu'en cas d'appel, il y a risque d'anéantissement de tout le dossier. 

Alain Lévy voudrait attirer l'attention sur la position particulièrement incompréhensible du parquet, «Pourquoi déclare-t-il que Total ne peut être absent de ce procès seulement maintenant? Qu'a fait le ministère public pendant 7 ans? Il n'a rien fait en soutien des parties civiles depuis 7 ans !!!! Le parquet n'a rien fait ». Il a accepté près de 200* demandes d'actes de Total et aucune des parties civiles. Pas un début d'instruction, pas une demande d'acte n'a abouti, alors que vous avez déclaré hier que c'était le même dossier, les mêmes faits ! On peut soupçonner la chancellerie de souhaiter l'arrivée maintenant de Total dans la procédure alors que le dossier est vide, dans le but de blanchir Total!»

*200 à zéro, ça c'est un score! Mais c'est sans doute le même que le rapport des montants des budgets de défense entre Total et toutes les parties civiles réunies.


Alain

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